Château de Sceaux
Musée d'Ile-de-France
Un peu d’histoire :
Jean Baptiste Colbert acquiert le domaine de Sceaux en 1670. Les meilleurs artistes de l’époque y
travaillent : le Nôtre, le Vau, Le Pautre,
Charles Perrault, Jules Hardouin Mansart, Girardon, Coysevox, Le Brun…
De successions en ventes, en 1791, le domaine est confisqué, le château, délabré, est démoli peu après.
L’ensemble est vendu en 1798 à un négociant dont la fille épouse en 1828 le Duc de Trévise.
En 1856, celui-ci fait reconstruire le château à l’emplacement de celui de Colbert, par l’architecte
Lesoufaché dans le style Louis XIII.
En 1923 le Département de la Seine achète le domaine et y installe en 1937 le Musée d’Ile de France,
Musée à vocation historique et artistique.
Le site est classé en 1958.
En 1990, le département des Hauts de Seine entreprend la restauration générale du Château de Sceaux. Le programme comprend :
- la restauration des façades et couvertures
- la réhabillitation des espaces intérieurs
- la mise en conformité avec les normes d’accessibilité des handicapés et de sécurité des biens et des personnes.
Le montant des travaux est de 4,8 millions d’euros (31,5 millions de francs). Le chantier assuré par l’entreprise générale « La Felletinoise » dure d’Avril à Novembre 1992. Les travaux extérieurs comprennent :
- Nettoyage des façades et restauration des sculptures
- remplacement des menuiseries extérieures
- restitution de l’escalier d’entrée
- mise en place de l’ascenseur handicapé
- restitution des ornements de toiture et pots à feu
- restauration des garde-corps, bronzerie d’art et dorures
Les travaux intérieurs comprennent :
- le grand Salon des Trévise saccagé par l’occupation prussienne en 1870 puis par l’occupation allemande qui a été restitué dans son volume et ses décors d’origine à partir d’une photographie de 1930, tous les décors d’origine ayant disparu
- les salles d’exposition aux rez de chaussée et premier étage, les bureaux de la conservation aux 2° et 3° étages
- un ascenseur est créé, la cage d’escalier retrouve ses couleurs et ses fresques cachées derrière une couche de peinture beige uniforme qui a été décapée avant restauration finale des décors.